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Communiqué de presse - Lancement officiel de la politique de «Lutte contre la Précarité menstruelle» de l’Université Paris Nanterre

Nanterre, le 4 mai 2022

Afin de marquer le coût d’envoi officiel de la politique de lutte contre la précarité menstruelle à l’Université Paris Nanterre, le mercredi 20 avril 2022 a eu lieu à la Maison de l’Étudiant·e (campus de Nanterre) une inauguration de l’implantation de ces distributeurs sur l’ensemble des campus de l’université.

Consciente que l’accès à des protections périodiques écologiques doit être un droit garanti à chacun·e, l’Université Paris Nanterre s’est engagée dans la lutte contre la précarité menstruelle de ses étudiant·es.

Pour se faire, depuis septembre 2021, les services de l’université se sont réunis pour construire ensemble un dispositif pérenne de lutte contre la précarité menstruelle, répondant à la fois à une démarche d’amélioration de la santé menstruelle de la population estudiantine, d’inclusivité et d’accès à des protections périodiques respectueuse du corps et de l’environnement. Ce projet est porté conjointement par la présidence et la Mission Égalité et non-discrimination de l’université.

En lien avec la région Île-de-France et Les Petites Choses, l’université a ainsi déployé une trentaine de distributeurs de protections périodiques gratuites en libre-service sur ses 3 campus (Nanterre, Ville-d’Avray et Saint-Cloud), financés via la CVEC (contribution à la vie étudiante et de campus).

L’université a été particulièrement attentive à la qualité des protections périodiques mises à disposition des étudiant·es. Ces protections sont :
  • 100 % fabriquées en coton biologique ;
  • 100 % biodégradables ;
  • Sans perturbateurs endocriniens.

Environ 33 % des étudiant·es estiment avoir besoin d’une aide financière pour s’en procurer, et 13 % d’entre eux·elles ont déjà été contraint·es de choisir entre acheter des protections périodiques ou un produit de première nécessité (denrées alimentaires, produits d’hygiène, etc.)*.
Ainsi, cette politique répond aux engagements de l’Université Paris Nanterre de lutter contre la précarité étudiante, le coût des règles pour une personne menstruée étant, encore aujourd’hui, loin d’être négligeable dans le budget mensuel d’un·e étudiant·e.

Philippe Gervais-Lambony, Président de l’université, Aymeric Tonneau, Vice-président étudiant et Guérande Merland, Chargée de projet à la Mission Égalité et non-discrimination, ont pu rappeler lors de leurs différentes prises de parole l’implication sans faille des services de l’établissement dans la lutte contre la précarité étudiante, en particulier menstruelle. La volonté affichée de penser l’accès à des protections périodiques bios et gratuites à l’ensemble des étudiant·es menstrué·es de l’université a également été rappelée. Ainsi, le choix d’implantation des distributeurs a été réalisée afin de répondre à un double-objectif de lutte contre le tabou autour des règles et la possibilité pour les étudiant·es trans, non binaires et queer d’y avoir accès. Ces prises de parole ont été suivies par le dévoilement du distributeur implanté au sein de la Maison de l’Étudiant·e.

La politique de lutte contre la précarité menstruelle portée par l’Université Paris Nanterre ne s’arrête pas à la simple implantation de distributeurs sur ses campus. Elle s’accompagne aussi de la mise en place d’actions de prévention et de sensibilisation sur l’hygiène menstruelle et la santé sexuelle à destination des étudiant·es. De même, en parallèle de la mise à disposition de protections périodiques bios à usage unique, l’université organise plusieurs fois dans l’année des distributions gratuites de protections périodiques réutilisables et biologiques (coupe menstruelle, culotte menstruelle, serviette lavable, etc.), afin que chaque étudiant·e menstrué·e dans le besoin puisse avoir accès aux protections périodiques lui convenant le mieux.

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Créé le 4 mai 2022

Mis à jour le 04 mai 2022