Interview de Madame Sophie Fèvre, Directrice Générale des Services de l’Université Paris Nanterre

Pouvez-vous vous présenter et nous en dire plus sur votre parcours ?

Très attachée aux valeurs du service public, j’ai construit un parcours professionnel exclusivement au service de l’État et dans un cadre interministériel. Au sein du ministère de l’enseignement supérieur, j’ai exercé à l’Université Paris Descartes pendant 6 ans en composante puis en qualité de DRH adjointe avec deux périodes d’intérim du DRH, et dernièrement au sein de l’Université Clermont Auvergne pendant 3 ans comme DGSA Ressources. Ce périmètre élargi comprenait les thématiques telles que le budget et les finances, le patrimoine et l’énergie, les achats, le pilotage et les ressources humaines.

J’ai notamment eu la charge de mettre en place les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens avec les instituts et de travailler plus largement à la structuration de l’établissement dans le cadre de son statut d’établissement expérimental.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre l’enseignement supérieur et la recherche ?

Les politiques publiques portées par l’enseignement supérieur et la recherche, et en particulier par les établissements d’enseignement supérieur sont nombreuses dépassant aujourd’hui la formation et la recherche et s’inscrivant dans une démarche de construction citoyenne plus globale en prenant en compte les enjeux de société. Les universités sont également un acteur clé du développement des territoires. C’est dans cet écosystème que je souhaite évoluer.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre l’UPN ?

Mon choix s’est porté sur l’Université Paris Nanterre en raison des valeurs qu’elle défend qui se traduisent dans sa signature autour de l’innovation sociale. Je suis persuadée que comprendre l’étudiant dans sa globalité est la meilleure manière de le préparer à affronter les défis du monde moderne, à la fois économiques, sociétaux et environnementaux.

Que ressentez-vous quelques semaines après votre prise de fonction ?

L’Université Paris Nanterre est une université accueillante tant dans la qualité des relations humaines que dans l’aménagement de son campus et sa dynamique de projets. La visite de l’ensemble des sites est en cours de programmation. L’équipe politique est en place depuis quelques mois ce qui est à mon sens le meilleur moment pour rejoindre cette université en qualité de DGS.

Comment voyez-vous votre fonction de Directrice Générale des Services ?

Je me suis particulièrement interrogée sur ce sujet puisqu’il s’agit de mon premier poste en qualité de DGS. A mon sens, le poste se construit avec l’équipe politique en place et au regard du binôme qu’il est possible de constituer avec la présidence de l’université. Cela étant, un noyau dur de prérogatives demeure ; le ou la DGS étant celui ou celle qui coordonne l’action de l’administration et en définit sa stratégie. Il ou elle contribue à nourrir un dialogue social constructif. Pour cela, il ou elle, est accompagné par des adjoints qui l’assistent dans l’exercice de ses missions ainsi que par tous les personnels qui œuvrent dans les UFR, les services centraux et les services communs.

Quels sont les enjeux actuels et grands chantiers sur lesquels vous souhaitez travailler ?

L’Université Paris Nanterre comme beaucoup d’universités doit faire face à un contexte financier particulièrement compliqué alors même que les missions de service public qui lui sont confiées sont inchangées. C’est pourquoi il est indispensable de combiner un mode de gestion solide avec une capacité à rechercher des ressources en externe de façon à maintenir intact la qualité de service rendu à nos étudiants et étudiantes et la qualité de la recherche. Ces sujets sont amenés à devenirle quotidien de tous. Je souhaite également soutenir les services administratifs dans leur quête de sens en donnant davantage de lisibilité dans l’organisation administrative.